L’utilisation de drones en milieu scolaire offre des perspectives intéressantes et innovantes pour transformer nos pratiques pédagogiques. Plusieurs expérimentations intégrant des robots (drones « roulants »), sont menées en EPS, pour motiver les élèves et améliorer leurs performances lors des entraînements en course de demi-fond ou pour créer des compositions artistiques alliant technologie et danse.
Pour plus d’informations à ce sujet, consulter :
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2016/10/06102016Article636113341491486372.aspx
- Nom prénom de l’auteur de l’article : VITEL Sylvie
- Discipline/dispositif : EPS
Un exemple, le Parrot Jumping Sumo : https://youtu.be/-_8MtJ6WujILes drones « volants » pourraient offrir un nouvel éclairage. Du pilotage à la programmation, un tel projet fédèrerait plusieurs disciplines. La possibilité de filmer sous divers angles les élèves en évolution pourrait favoriser la prise de conscience des postures, l’analyse des points forts et des faiblesses et permettre de développer des stratégies favorisant l’apprentissage.
Cependant, ces outils potentiellement dangereux sont soumis à de nombreuses contraintes qui rendent l’expérience quasiment impossible :
- ils sont régis par l’arrêté du 17 décembre 2015 relatif à l’utilisation de l’espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord dans le cadre d’activités d’aéromodélisme, d’activités particulières ou d’expérimentations.
- la personne responsable de l’activité doit être titulaire d’un brevet de télépilote de drone, ce qui suppose posséder un brevet théorique ULM et avoir effectué une formation S1 et S3 (payante).
De plus il est impératif de consulter la carte des zones de restrictions pour les drones de loisir avant de les faire voler.
https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/restrictions-pour-drones-de-loisir
L’enceinte du collège pourrait être considérée comme une propriété privée, mais puisqu’il est interdit de survoler des personnes, la préfecture du département ne cautionne pas l’utilisation de drones en milieu scolaire. La solution la plus raisonnable serait sans doute de réaliser cette activité au sein d’un club d’aéromodélisme local.
- Ne pas faire voler un drone au-dessus de l’espace public en agglomération
- Ne pas survoler les personnes Respecter une distance minimale de sécurité (10 à 30 m) entre le drone et les personnes
- Respecter les hauteurs maximales de vol = de 50 à 150 m hors zones spécifiques (aérodromes, zones militaires, …)
- Ne jamais perdre l’appareil de vue (100 m maximum de distance entre le pilote et le drone)
- Ne pas utiliser un drone de nuit Ne pas utiliser un drone à proximité des aérodromes ou survoler des sites sensibles
- Respecter la vie privée des autres (loi N°78-17 du 6 janvier 1978 : abstention d’enregistrer des images permettant de reconnaître ou d’identifier les personnes)
- Ne pas diffuser les prises de vues sans l’accord des personnes concernées ou en faire une utilisation commerciale
- Vérifier les conditions de l’assurance pour la pratique de cette activité
S’informer de la législation auprès de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile, 50 rue Henry FARMAN, 75720 Paris cedex 15, Tel : 01.58.09.43.21) et auprès de la préfecture de département